Appelée aussi "lyophilisation", la promession est un récent concept funéraire alternatif encore très peu connu car interdit en France. Ce terme qui suppose la décomposition du corps en poussière répond pourtant aux problématiques écologiques d’aujourd’hui.
Qu’est-ce qu’est la promession ?
La promession se base sur le même principe que la crémation mais utilise, à l’inverse, le froid. Cette récente technique est apparue en Suède dans les années 1990 par le Dr Susanne Wiigh-Mäsak.
Elle consiste en la conservation du corps du défunt à une température avoisinant les -18°C avant que celui-ci ne soit plongé entièrement dans de l’azote liquide. Lorsque le corps atteint les -196°C, il devient destructible. Il est placé sur une table provoquant des hautes vibrations, entrainant la réduction du corps en fragments.
À l’état de poussière, le corps est conservé dans une urne biodégradable qui peut être inhumée ou incinérée. Cette urne sera absorbée par la nature après environ un an.
Un concept écologique en développement
La promession a un coût similaire à celui de la crémation. Pour autant, ce procédé bénéficie d’un caractère écologique à ne pas négliger. Le corps n’est pas traité avec des produits qui pourraient être polluants, les métaux conservés dans le corps sont recyclés et aucun gaz à effet de serre n’est rejeté contrairement à la crémation.
Par ailleurs, les particules étant biodégradables, cette technique répond également à la question du manque de place dans les cimetières.
Bien qu’il ne soit pour l’instant pas autorisé en France, le concept est aujourd’hui utilisé dans certains pays tels que la Suède, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud ou la Corée du Nord où des centres nommés « promatorium » sont notamment en fabrication.
Sources de l'article :
www.simplifia.fr