Bien qu’il soient atypiques, les métiers liés au funéraire sont aujourd’hui en expansion et intéressent les jeunes étudiants souhaitant décrocher leur diplôme. Cet engouement a notamment encouragé la réalisation d’un documentaire à ce sujet : A l’école des pompes funèbres.
Des métiers hors du commun
En 2015, 550 000 décès annuel étaient recensés en France. Pour des raisons démographiques et notamment avec la mortalité des papy-boomers dans les années à venir, les métiers liés aux pompes funèbres apparaissent aujourd'hui comme des métiers d’avenir et sont créateurs d’emplois.
Directement liés à la mort, un sujet tabou, ses métiers peinent à séduire. Pourtant le choix de les exercer n’est jamais un hasard. Il y a souvent une histoire particulière derrière cette volonté de se diriger vers de tels métiers. Cependant, ils sont encore aujourd’hui peu communs et nécessitent une capacité à banaliser la mort, un sens de l’écoute mais également d’avoir une grande humanité tout en prenant du recul.
Aujourd’hui pour exercer, le diplôme de pompes funèbres est obligatoire depuis 2008 et une formation théorique et pratique est nécessaire, ce qu’a notamment voulu mettre en lumière Zoé Cauwet.
A l’école des pompes funèbres, un documentaire poignant
Pendant un mois, Zoé Cauwet a suivi des élèves en formation aux métiers du funéraire. Poussée par sa curiosité, la réalisatrice a poussé les portes de ce centre de formation d’un genre inhabituel pour en découvrir les dessous. Dans un documentaire de 82 minutes, des futurs maîtres de cérémonie ou futurs thanatopracteurs se préparent, entourés de cercueils, à être confrontés à la mort. Bien que ces métiers ne fassent pas immédiatement rêver, Zoé Cauwet met avant tout en avant son souhait de « montrer dans quelle société on vie, comment on traite la mort ».
Sources de l'article :
- www.leparisien.fr
- www.lexpress.fr
- www.franceinter.fr
