Avec le développement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, de nouvelles problématiques se posent, comme celle de l’héritage numérique. En effet, lorsqu’on décède, notre « moi numérique » survit.
Ainsi, ce sont trois personnes inscrites sur Facebook dans le monde qui décèdent chaque minute dans le monde. On estime ains que, d’ici 5 ans, il y aura plus de profils de personnes décédées que de personnes vivantes sur Facebook.
Un problème psychologique et juridique qui soulève de véritables questions, et auquel des solutions existent.
Entre profils fantôme et mémoriaux numériques
Au décès d’une personne, on constate deux types de réactions sur les réseaux sociaux : soit la page ou le profil du défunt est transformé en « mémorial numérique », soit celui-ci est laissé à l’abandon et le profil sombre dans l’oubli.
Le premier cas est très courant sur les réseaux sociaux. La famille et amis du défunt transforment son profil en page souvenir, multipliant les hommages et les photos souvenir. Cette technique, de plus en plus courante, peut soulager une partie de l’entourage de la victime, mais peut également en empêcher d’autre de faire leur deuil.
Quelle que soit la réaction des proches du défunt sur son profil, même lorsque celui-ci est laissé à l’abandon, le profil ne sombre pas totalement dans l’oubli. En effet, le système de notifications et de souvenirs (en particulier sur Facebook), rappel à la mémoire de tous la personne décédée.
Vers un enterrement numérique ?
Face à l’augmentation du nombre d’inscrits sur les réseaux sociaux, la question du décès doit désormais être traité dans cet environnement numérique.
Depuis 2015, il est possible de désigner un légataire pour ses comptes sociaux. Facebook conseille d’ailleurs de désigner un « tiers de confiance » à qui léguer mots de passe et gestion des comptes. Cette personne aura alors la charge de vous offrir une éternité numérique ou, au contraire, d’enterrer vos données à jamais.
Sources : www.sudouest.fr et www.lepoint.fr